La compagnie aérienne britannique easyJet a récemment durci sa politique en matière de bagages à main. Alors qu’elle affirme que ces changements accélèrent et simplifient l’embarquement, de nombreux passagers font état de l’inverse : de longues attentes, des imprécisions et des frais supplémentaires.
Dans l’article de nau.ch, auquel nous avons contribué en tant qu’experts de cancelled.ch, la thématique a été analysée en profondeur – mettant en lumière à quel point les perceptions peuvent diverger entre la compagnie aérienne et ses passagers.
Aperçu de la nouvelle réglementation
Selon les nouvelles directives, les passagers easyJet ne peuvent emporter gratuitement qu’un petit bagage à main, mesurant au maximum 45 × 36 × 20 cm et pesant jusqu’à 15 kg. Celui-ci doit pouvoir être rangé sous le siège devant soi. Pour tout bagage plus grand, un supplément est requis – généralement via l’option dite « Speedy Boarding ».
Un embarquement « simplifié » – vraiment ?
Alors qu’easyJet affirme que le nouveau concept fluidifie les procédures, les voyageurs rapportent plutôt l’inverse. Les contrôles aux portes se sont intensifiés, chaque bagage étant vérifié pour sa taille et son poids. Cela entraîne souvent des retards, des discussions et de la frustration – voire des départs différés.
Quel cadre juridique ?
Dans le cadre de la liberté contractuelle, les compagnies aériennes disposent d’une certaine latitude dans la définition de leurs règles de bagages – tant en termes de taille que de poids. D’un point de vue juridique, la pratique est peu contestable, pour autant que les règles soient communiquées à l’avance et accessibles aux passagers.
Notre conseil chez cancelled.ch
Nous conseillons vivement aux voyageurs de se renseigner précisément sur les règles de bagages applicables avant de réserver un vol – en particulier lorsqu’un voyage comprend plusieurs segments opérés par différentes compagnies. Ce qui est toléré comme « bagage à main » chez l’une peut être payant chez l’autre.